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La venue de l'Avenir 2025 – 124min. 12ht
Cineman Movie Charts 485o17
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“La vie d’Adèle”
Réunis sans vraiment comprendre, trente invités apprennent qu’ils sont les héritiers d’un bien en Normandie destiné à devenir un « éco parking ». Tous sont les descendants d’Adèle qui vécut à la fin du 19e dans cette maison en ruine, aujourd’hui dévorée par le temps, la végétation et les souvenirs.
Regardant devant elle, une jeune fille, ralentissant son pas, longe l’immensité bleue des Nymphéas de Monet. Plus loin, un shooting s’exécute, davantage préoccupé par les teintes des robes portées que par celles de la peinture, juste un décor. Quant aux touristes nomophobes, ils dégainent leur précieux pour des selfies égotistes, tournant le dos aux chefs-d’œuvre. A l’Orangerie, deux siècles se contemplent.
Cette entrée en matière laisse craindre une critique désabusée de maintenant face au Paris lumineux d’hier. Au moyen de nombreux ricochets entre deux époques, le montage alternatif compare et raconte l’histoire de l’aïeule Adèle, montant à Paris pour rencontrer la mère qu’elle n’a jamais connue, alors que quatre de ses descendants se lancent sur ses traces. Un jadis marqué par l’effervescence de l’art pictural et photographique, ainsi qu’un cinéma à peine évoqué, pendant que les nouvelles technologies atrophient notre communication directe. Plus constat que critique, la balance de Cédric Klapisch penche néanmoins en faveur de l’ancien. Dans la capitale, les nouveaux arrivants découvrent depuis la Seine, les yeux grand ouverts, une tour Eiffel à peine née, comme si c’était la statue de la Liberté. Montmartre n’est encore qu’une vaste prairie, quand la fée électricité illumine l’avenue de l’Opéra. Tout est beau, coloré et cliché. Dans cet esprit bohème romantique, où la misère ne peut être qu’heureuse, même les filles de joie ont choisi leur métier. A l’opposé, les saynètes actuelles, à l’exception d’un clip haut comme une Pomme, manquent d’imagination et tombent le plus souvent dans une platitude vaine. Plein de naïveté, le réalisateur se fait chamane pour laisser entrer les ayants droit dans le Salon des impressionnistes, avec pour conséquence une drague de Victor Hugo et un critique malmené. On croit rêver ! Dans ce manège temporel, les stars défilent, comme chez Wes Anderson, pour quelques mots seulement. Saurez-vous reconnaître, sans vous lasser, Cécile de , François Berléand, Vincent Pérez, Fred Testot, Philippine Leroy-Beaulieu et tous les fils et filles de qui les escortent ?
Au final, on aurait apprécié plus de rigueur dans ce discours introspectif afin de mieux entendre le message envoyé qui préconise un retour dans le é pour mieux préparer la venue de l’avenir.
(6/10)… Voir plus
Dernière modification il y a 19 heures
Pour moi le meilleur Klapisch ! Le casting merveilleux, une excellente histoire, un montage difficile mais réussi et restant compréhensible avec les aller-retour dans les époques. De l'émotion en permanence, et cette grande découverte au travers de ces jeunes talents Suzanne Lindon-Abraham Walker-Paul Kircher, etc... soutenus par Vincent Macaigne- Cécile de , Sara Giraudeau et Julia Piaton etc...
(G-23.05.25)… Voir plus
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