Un personnage de fiction parvient à quitter son livre et à redre le monde réel. Sony s’inspire de Crockett Johnson et dévoile une adaptation sympathique.

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Harold existe entre les pages d'un livre dans lequel il vit les aventures les plus excitantes qui soient. En effet, tout ce qu'il dessine devient réel et cela lui permet de vivre des expériences abracadabrantesques. En grandissant, Harold a une idée : il se dessine afin de pouvoir quitter le monde des pages. Le dessin devient alors réalité, et Harold sort dans le monde réel. Bientôt, il découvre un univers qui dée l’entendement. Il semblerait qu’il ait beaucoup à apprendre.

Adapté du livre «Harold and The Purple Crayon» de l’illustrateur américain Crockett Johnson publié en 1955, «Harold et Le Crayon Magique» se pose en sequel de l’ouvrage originel. Œuvre jeunesse de référence, l’adaptation profite d’un parfum méta, mais les ambitions visuelles sont vite sacrifiées au profit d’une production Sony sans surprise et tout à fait simpliste.

Pour son premier long-métrage en prise de vues réelles, l’animateur et réalisateur brésilien Zooey Deschanel soit sous-exploité.

Initialement, le film devait être entièrement tourné en animation CGI, mais il est finalement devenu un hybride entre dessin animé ingénieux et film en prises de vues réelles. Croisant les techniques et reprenant parfois l’esthétique de la série animée télévisée des années 50, «Harold et le crayon magique» profite d’un charme indéniable. Si ce genre d’initiative se font rares au cinéma, «Harold et le crayon magique» est un film sympathique bien qu’étriqué dans ses ambitions narratives.

(Traduit de l'allemand)